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"Pour leur défense les policiers se contentent de nier en bloc"

MaÎtre Félix de BELLOY est un des avocats de plaignants (mineurs à l'époque des faits) ayant collectivement porté plainte contre une brigade du 12e arrondissement de Paris. A la sortie du premier des deux jours d'audience (21, 22 février), il explique que les policiers nient tout en bloc et se montre confiant quant à l'issue du procès. 



Retranscription intégrale 

"L'audience de ce matin montre que les policiers sont incapables d'expliquer la réalité des faits, incapables d'expliquer l'existence de constats médicaux effectués à la sortie du commissariat, 

incapables d'expliquer les déclarations convergentes des témoins et des victimes sur l'évidence des violences policières subies très régulièrement par ces gens. 

Sans parler des fouilles, palpations illégales, agressions sexuelles que nous avons déposées dans la plainte et qui feront l'objet de procédures judiciaires que nous pouvons d'ores et déjà annoncer. 

Les policiers nient en bloc la réalité de leurs fautes.

Le procureur de la République de Paris, dans cette affaire, a relevé de nombreuses irrégularités, a rappelé les qualifications pénales qui s'attachent à ces faits, indépendamment de savoir si on peut les prouver les uns et les autres. 

Et le Parquet Général de Paris a également rappelé que cette affaire révélait, qu'à de très nombreuses reprises, le code de procédures pénales n'était pas respecté par ces gens.

Pour leur défense les policiers se contentent de nier en bloc, toutes fautes, toutes infractions au code de procédures pénales, et évidemment les faits de violences pour lesquels ils sont renvoyés en correctionnel.

Nous sommes très confiants sur l'issue de cette audience et sur le fait que face à l'évidence des preuves ces policiers seront condamnés pour une série de violences sur des mineurs"


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